Le texte Kasouka est le récit de la vie d’une fillette de 16 ans du nom de Selimiz dans l’obligation de travailler en raison des difficultés de la vie.
Le texte dénonce les abus dont sont victimes les enfants et les plus faibles de la société au mépris des lois et des principes moraux en toute impunité.
Plus globalement c’est une histoire écrite pour invalider les mauvais traitements infligés aux personnes placées au pied de l’échelle sociale.
Ainsi, porter les autorités politiques à prendre action pour encadrer les citoyens de toutes les catégories sociales et à travailler au respect de leurs droits.
Kasouka est le lieu où Selimiz figure les souffrances de plusieurs milliers d’enfants et d’adultes.
Pour vous introduire dans la souffrance de Selimiz
Selimiz qui devrait être sur les bancs de l’école travaille. Elle est obligée, malgré elle, de se séparer de ses parents pour s’occuper de ce travail qui lui laisse sans répit.
L’adolescente s’installe chez Dèdè, un avocat reconnu et qui connaît les prescrits de la loi en cette matière. Toutefois, ce dernier entretient Selimiz à l’aune des pires formes de travail et, qui pis est, cherche à l’abuser sexuellement.
Au courant de la situation, les voisins refusent d’en parler par peur d’être victimes des dépendants de Dèdè arguant, en outre, qu’il n’y aura de toute façon aucune suite légale, car la raison du plus fort est toujours la meilleure.
Mais, il y aura Teyisha. Il faudra saisir sa différence avec Selimiz, pour comprendre l’indifférence de la société face à certaines pratiques, ce que Kasouka entend mettre ou remettre en lumière pour mieux s’en détacher.
Voilà l’intrigue pour ce texte ayant reçu le prix de la Marie de Paris. Il sera mis en lecture, si le calendrier ne change pas, en novembre 2019, par l’association française dénommée Écriture Théâtrale Contemporaine en Caraïbe.
Faites le savoir autour de toi.
Natacha Durose.
durosechachou@gmail.com