Le président Sebastián Piñera a annoncé ce lundi 9 avril, une série de modifications dans le cadre de la signature de la loi de la nouvelle Migration au Congrès.
Ce projet de loi qui sera mise en vigueur dès ce mois d’avril semble être selon M. Piñera, la réponse à la « préoccupation croissante et justifiée au sujet de la question des migrations ».
En effet, le président chilien a assuré que les réglementations actuelles sont obsolètes. De ce fait, une législation s’avère nécessaire, pour garantir une «migration sûre, ordonnée et régulière».Tel est le grand objectif de la réforme de l’immigration.
L’idée est de lutter contre l’immigration clandestine, en réprimant les activités illégales aux frontières. Ainsi, il sera désormais possible de respecter la 《diversité de chacun des migrants》, clame ce dernier.
Le gouvernement fixe des délais pour les immigrants illégaux
Dans cette lignée, il a assuré qu’actuellement, sur un total de plus d’un million d’immigrants au Chili, plus de 300 000 seraient en situation irrégulière. 《Le moment est venu de mettre de l’ordre dans cette maison que nous partageons》, a-t-il prévenu.
Pour cette raison, il a annoncé la création du Conseil de politique de migration, pour mettre continuellement à jour des issues de cette nature; et un service national des migrations, en charge d’un registre des étrangers.
Dans son exposé à La Moneda, M. Piñera a souligné que pour que le Chili demeure un pays ouvert et accueillant, il doit disposer d’une législation moderne en matière d’immigration conforme aux normes internationales les plus strictes et conforme à leur statut actuel de pays de opportunités.
A noter que Sebastián Piñera, l’homme d’affaires de centre-droite, a repris la présidence du Chili le 11 mars dernier. Il succède à Michelle Bachelet, à qui il avait déjà succédé en 2010.
Sandy Antoine
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