Cinq ans de prison et un million deux cents mille (1,200.000.00) gourdes d’amende au préjudice de l’ancien agent exécutif intérimaire de Ouanaminthe, sous la présidence de Martelly, Samuel Fidele. Condamné pour violences sexuelles et traite de personnes ; il fait figure d’une goutte d’eau dans un océan de cas enregistrés dans les communautés, selon des observateurs.
Pour une procédure qui aura duré plus d’un an et demi ; l’ancien maire de Ouanaminthe a été condamné. Il été accusé pour violences sexuelles et traite de Personnes par des proches de deux mineures âgées en 2016, de moins de 10 ans et de moins de 14 ans. Il aurait préalablement abusée de la première en domesticité chez lui et son amie, par la suite.
« La réalité des violences sexuelles sur mineurs dépasse des très loin les cas recensés par les autorités administratives », nous indique un représentant des autorités administratives requérant l’anonymat. Toutefois, poursuit-il, « il s’agit un signal soulignant à l’encre forte la détermination des autorités administratives et judiciaires impliquées dans la protection des enfants à sortir de l’ornière de l’impunité généralisée ».
Pour la période 2017-2019, « la problématique des violences faites aux enfants est inscrite à l’ordre des priorités de l’Institut du Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR) » nous informe le Directeur de la Défense Sociale. Un sujet de grande préoccupation qui requiert l’effort conjugué de tous les acteurs impliqués.
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