Les Etats-unis ont communiqué la 18ieme édition du rapport contre la traite des personnes ce 28 juin 2018. Le rapport n’est pas en faveur d’Haïti en position vulnérable. Et ce malgré les efforts de protection des victimes de la traite. .
Le rapport à fait savoir que « Le Gouvernement à identifié moins de 31 victimes potentielles de la traite, contre 43 victimes en 2016. En 2017, les fonctionnaires du Gouvernement ont fermé des orphelinats qui abritaient 116 enfants et potentiellement impliqués dans le trafic. »
En outreI, « 51 enfants de ces orphelinats [sont placés] dans des familles d’accueil, les autres ont été retournés dans leurs familles ». Aussi, selon le rapport « le Gouvernement à accrédité 76 familles pour en faire des familles d’accueil […] pour les enfants vulnérables. »
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Par contre, le rapport du Departement d’Etat des Etats-Unis accuse le Gouvernement « de ne faire aucun discernable effort pour aborder le [phénomène de domesticité] malgré le fait qu’il s’agit d’un probleme répandu à travers le pays. »
Et que « le Gouvernement n’a pas approuvé le plan d’actions de 2016 élaboré par la comitee National de lutte contre de la traite. »
La loi anti-traite de 2014 exigeait que le Gouvernement fournisse une protection, des services médicaux et spychosociaux aux victimes et créer des fonds réglementé par le Gouvernement pour aider les victimes.
Elle stipulait que l’argent et les autres biens saisis pendant les enquêtes finance les services aux victimes et prévoyait des dispositions temporaires de résidences durant les procedures judiciaires aux victimes étrangères. Il semble que peu d’efforts ont été consentis.
Pas de ressources financieres allouees au Comité
Le rapport informe que « dans cette même optique, en Juin 2017, la commission de la traite a tenu une conférence pour son plan d’actions 2017-2022 qui a ensuite été presenté au Ministre des Affaires Sociales et du Travail ». Le plan n’a pas encore été validé.
Mais aucune ressource n’a été allouée pour metrre en oeuvre ce plan. » De plus que le ministère manquait de personnel et de Ressources. Il n’a pas fait d’effort pour réduire la demande de commerce sexuel ou de travail forcé.
En ce qui à trait à la prévention. « Bien que le Gouvernement à intensifier ses efforts pour prevenir la traite et que la coordination Gouvernementale est améliorée. Il n’a a pas engagé de Ressources pour sa commission de trafic comparé à 10 millions de gourdes en 2017″.
Et, « le manque de Ressources continue d’entraver les efforts de la lutte contre la traite. »
Contrôle limité à la frontière et grand risque de trafic sexuel
La traite à la frontière reste un gros probleme. Selon le rapport « l’absence de contrôle à la frontière dans les points de passage non officiels ont encore permis le trafic. »
De plus « les autorités déclarent qu’ils n’ont pas la capacité humaine de controler les passages illégaux dans ces domaines. En outre, le dysfonctionnement continu du système d’état civil et la faible capacité consulaire laissent de nombreux haitiens en risque de vulnerabilite a la traite. »
Le rapport recommande au Gouvernement haitien de mettre en place des mesures pour empêcher l’exploitation y compris la servitude domestique.
Il enjoint l’Etat à poursuivrre les actions de protection des enfants à risque et les victimes de négligence, d’abus, de violence ou l’exploitation, y compris le trafic sexuel et le travail forcé.
Margella Douyon
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