Stupéfaction à Flushing Meadows, Naomi Osaka a renversé Serena Williams en deux sets (6-2, et 6-4) pour décrocher le premier grand chelem de sa carrière. Elle devient du coup le premier athlète japonais, toute catégorie confondue, à remporter le prestigieux tournoi.
Une performance teintée d’un malentendu regrettable entre Serena et l’arbitre qui a entraîné deux pénalités à l’encontre de la sœur cadette des Williams. Cet imbroglio n’a pas perturbé le jeu de Naomi, déterminée à écrire son histoire et se mettre à la hauteur de son idole.
Une entrée en matière accomplie.
Jamais une japonaise n’avait atteint les sommets d’un grand chelem depuis Kimiko Date en demi à Wimbledon en 1996. Naomi en rêvait de faire mieux et elle l’a fait.
Le suspense n’a pas duré, Osaka a imposé sa loi face à une Serena nerveuse et troublée aussi par les sanctions de l’arbitre. Un premier set rondement maîtrisé 6-2, conforte la domination de l’haïtiano-japonaise et condamne Serena au miracle.
Naomi brise le rêve de Serena
Comme à son habitude, Serena ne baisse jamais les bras, elle puise souvent dans ses réserves pour recoller au score. Des velléités vite stoppées par la jeune Naomi.
Cette dernière a refait son retard de 3-1, en mettant le turbocompresseur aux dépens de Serena encore pénalisée pour ses mauvais comportements par l’arbitrage.
Le record de Margareth Court et ses 24 Grand Chelem attendra encore un temps. Naomi Osaka a ravi cette occasion à Serena Williams l’occasion d’égaler ce chiffre sur ses terres et devant un public acquis à sa cause.
Qu’importe Naomi a pour sa part décroché la lune, même s’il a fallu contester son idole, dans une rencontre qui restera gravée dans les annales de ce sport. Un sacre célébré avec faste au Japon et applaudi en Haïti, un pays qu’elle affectionne au nom de son père.
Peterson Cadet