Moins d’un an après son départ de la Maison Blanche, Barack Obama a commencé à monnayer son expérience à Wall Street, une pratique qui avait pourtant servi d’angle d’attaque contre Hillary Clinton pendant la dernière présidentielle.
L’ancien président démocrate sera lundi prochain la vedette d’une conférence réunissant le gratin du secteur de la santé organisée par la banque d’investissement Cantor Fitzgerald à New York, ont indiqué deux sources à l’AFP. Il doit y tenir un discours et répondra ensuite aux questions de l’assistance.
Barack Obama devrait notamment évoquer l’ « Obamacare », la réforme du système de santé américain marqueur de sa présidence que les républicains veulent éliminer. Pour cette prestation, qui ne devrait pas dépasser les deux heures, il devrait percevoir environ 400.000 dollars, a assuré l’une des sources.
Ce n’est pas la première intervention rémunérée de l’ancien président devant Wall Street. En août, il avait été un conférencier de luxe lors d’un sommet organisé par la division de gestion des grosses fortunes de la banque américaine Northern Trust à New York.
Obama, pour la formation et l’aide a l’emploi
L’agence Bloomberg fait état d’un autre discours donné la semaine dernière à Washington lors d’une conférence organisée par le fonds américain Carlyle. Il s’était également exprimé contre rémunération à l’étranger.
« Les discours rémunérés ont permis au président Obama de contribuer pour 2 millions de dollars aux programmes de formation et d’aide à l’emploi pour les jeunes de milieux défavorisés à Chicago », a indiqué par courriel à l’AFP Kevin Lewis, un porte-parole de l’ancien président.
Avec AFP