La jeune Osaka vient de franchir un palier important à l’US Open cette semaine. La révélation haïtiano-japonaise a marqué les esprits par sa puissance et son élégance sur les cours de Flushing Meadows atteignant pour la première fois la finale d’un grand Chelem.
Une ascension fulgurante pour une novice qui jusque-là, avait réussi quelques coups d’éclat lors des masters de moindre importance.
Sur la route de Naomi se dressait en demi-finale, la finaliste de l’édition de 2017, Madison Keys, une habituée qui avait fourni une grande résistance face à Sloane Stephens.
Elle ne bénéficiait guère des faveurs des pronostics contre une américaine revancharde, décidée à faire mieux devant son publique. Loin de se laisser intimidée, Naomi a vite pris les initiatives forçant son adversaire à commettre des fautes directes.
Par deux fois, elle a breaké sa rivale au premier set, s’adjugeant facilement le jeu en moins de 40 minutes.
Sommée, Miss Keys a essayé de reprendre la main au second acte mais la japonaise est resté imperturbable. Solide, bien établie dans son élan, Naomi a sauvé des points périlleux et a retourné 13 balles de break.
Le support des spectateurs du court Arthur-Ashe a un peu réveillé M. Keys qui a réduit l’écart, mais elle ne pouvait combler le retard creusé une Naomi des grands soirs.
Ce Samedi soir en finale, N. Osaka tentera de décrocher la lune face à la redoutable Serena Williams, facile vainqueur de la Lettone Anastasija Sevastova (6-3, 6-0).
Une finale inédite qui ne manquera pas de susciter la passion des supporteurs haïtiens qui apprécient les sœurs Williams et revendiquent naturellement Osaka, une athlète de lignée haïtienne.
Peterson Cadet