En raison des délais qui s’allongent avant que les demandeurs d’asile obtiennent une réponse à leur requête pour demeurer potentiellement au Canada, le Parti québécois (PQ) estime qu’ils devraient pouvoir obtenir des permis de travail temporaires pour être en mesure de gagner leur vie pendant la période d’attente, plutôt que de vivre aux crochets de l’État Canadien.
«Si le Québec est capable de délivrer des chèques de dernier recours rapidement, pourquoi le gouvernement fédéral ne pourrait pas émettre aussi rapidement des permis de travail à durée limitée?», a demandé la députée Carole Poirier, porte-parole de l’opposition en matière d’immigration.
«Il faut faire en sorte que ces personnes-là, dans la dignité, puissent se chercher un travail, se chercher un logement, et compléter leurs procédures avec Immigration Canada en vue d’avoir une acceptation, si acceptation il y a, de leur statut de réfugié», a fait valoir Mme Poirier. Cette dernière représente la circonscription d’Hochelaga-Maisonneuve, où se trouve le Stade olympique, qui a accueilli les 850 premiers demandeurs d’asile.
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Le permis de travail vient après l’Asile… suivant les procédures
La délivrance de permis de travail relève d’Ottawa. C’est seulement après une réponse positive à leur demande que les réfugiés peuvent chercher un emploi. L’accélération du processus est « quelque chose qu’on va étudier, après des pourparlers avec Québec », a indiqué mardi le député libéral fédéral Marc Miller, qui représente la circonscription de Ville-Marie – Le-Sud-Ouest – Île-des-Soeurs.
Suivant plusieurs autres voix autorisées de la société civile canadienne, l’Asile ne devrait même pas être envisagé. La plupart de ces gens ou la totalité ne fuient ni la guerre, ni une catastrophe naturelle, ni un régime sanglant. Donc, ils n’ont pas vraiment de raison de demander l’asile au Canada. Ils seront tout simplement retournés dans leur pays.
Veulent-ils revenir ? Dans la majorité ou la totalité des cas, la réponse est non. L’émigration de la jeunesse haïtienne ne faiblit pas. Toutefois, Ils ont fait fausse route, précise Jovenel Moïse au forum de la Jeunesse; pour critiquer ceux qui font croire à la jeunesse que l’avenir est ailleurs. Son Ministre des Affaires Etrangères et des cultes Antonio Rodrigue rassure sur RFI : «On va travailler de sorte qu’il y ait quelque chose qui retienne au pays» les jeunes Haïtiens en quête d’un avenir meilleur.
Sources combinées