La terre est en train de se consumer. De gigantesques incendies menacent Athènes et la Californie pendant que le mercure atteint un niveau record à Tokyo.
L’Afrique et la caraïbes les principaux berceaux de la chaleur ne sont pas des exceptions à la liste. Les mécanismes du climat sont en train de s’affoler.
La rareté diluvienne et la tombée de grêle fréquentes en Haïti ne presagent rien de bon pour la saison cyclonique à venir.
Les effets du changement climatique sur les caprices de la nature
Le dérèglement climatique entraîne la fonte des glaciers et des calottes glaciaires polaires. En même temps, il provoque l’expansion du réchauffement de l’eau
La conjugaison de ces changements provoque l’élévation du niveau des océans. Elle entraîne des inondations et l’érosion des zones côtières et d’autres situées à basse altitude.
Les fortes précipitations et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquent. Ils peuvent provoquer des inondations et nuire à la qualité de l’eau, mais aussi réduire la disponibilité des ressources en eau dans certaines régions.
L’Europe centrale et méridionale est confrontée à une recrudescence des vagues de chaleur, des incendies de forêts et des épisodes de sécheresse. Le bassin méditerranéen devient de plus en plus sec, ce qui le rend encore plus vulnérable aux incendies.
En Haiti la sécheresse touche énormément les récoltes particulièrement dans le Nord-Ouest. Elle affecte grandement les habitants…
Le pire est à prévoir
Si les calottes polaires continuent de fondre, les forêts d’être décimées et les émissions de gaz à effet de serre de battre chaque année des records, la Terre va franchir un point de limite.
Un basculement qui pourrait intervenir «dans quelques décennies seulement», ont prévenu des scientifiques dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Passer ce seuil signifie, selon eux, «une température de 4 à 5 degrés Celsius plus élevée qu’à la période préindustrielle et un niveau de la mer 10 à 60 mètres plus haut qu’aujourd’hui.»
Et la solution est dans nos cordes
Chacun de nous peut aider à limiter les émissions de gaz à effet de serre. Il suffit d’adopter de bons réflexes comme : éviter le gaspillage, réduire sa consommation d’énergie, s’équiper d’appareils économes en énergie, se déplacer le moins possible en voiture, en scooter ou en avion, préférer les fruits et légumes locaux et de saison…
La transition vers une économie verte est plus que jamais urgente pour la Terre. Sinon, la pollution due aux énergies fossiles risque de pousser la planète Bleue dans un état durablement dangereux et inhabitable.
Vanessa Apollon