Lors de la grande mobilisation de la jeunesse contre la corruption et de l’opposition politique contre le pouvoir de Jovenel Moise, ce 7 février 2019, des milliers de manifestants ont défilé suivant le parcours Delmas, Petionville, Bourdon, Port-au-Prince. Parmi eux, des leaders du mouvement Petrochallenge, et de rares figures de l’opposition.
Moïse Jean Charles, le leader de Pitit Dessalines, aux épaules d’un militant et parfois à moto, a longé la route de Delmas jusqu’à Petionville, là où de nombreuses casses ont été enregistrées.
Peu avant Petionville, il a manifestement déclaré que si Jovenel Moïse ne laisse pas le pouvoir après les prochains jours de manifestation annoncés, il y aura un « président auto-proclamé » en Haïti.
Une image à la Juan Guaido qui s’est auto-proclamé le 23 janvier dernier, Président du Venezuela et aujourd’hui soutenu par une quinzaine de pays de l’Union Européenne et avant tout par les États-Unis ainsi que d’autres États d’Amérique et des Caraïbes dont Haïti.
A quoi doit-on s’attendre dans les prochains jours? Si cela devrait arriver, les États-Unis et l’Union Européenne sont-ils prêts à supporter un potentiel président haïtien auto-proclamé?
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