Les violences perpétrées par des gangs armés à Solino, un quartier de Port-au-Prince, ont provoqué le déplacement de plus de 12 000 personnes, plongeant la population dans une crise humanitaire sans précédent. Selon un rapport mis à jour par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), 12 619 individus ont dû fuir leurs foyers à cause des attaques des gangs, dont une majorité (58 %) ont trouvé refuge dans 14 sites. Parmi ces sites, sept existaient déjà avant les violences, tandis que sept autres ont été créés pour accueillir les déplacés.
La situation sur place reste dramatique, avec des ressources humaines et matérielles insuffisantes pour répondre à l’afflux massif de personnes en détresse. En dépit de l’aide apportée, les besoins continuent d’augmenter, et les familles déplacées sont confrontées à des conditions de vie précaires.
Le rapport indique également que quatre sites ont dû être fermés, les personnes déplacées internes (PDI) cherchant refuge ailleurs dans des conditions encore plus difficiles. La population de Solino continue de subir la terreur des gangs armés, et les actions humanitaires restent indispensables pour répondre aux besoins immédiats.
L’OIM appelle à une solidarité internationale pour soutenir ces milliers de familles déplacées et leur apporter l’aide nécessaire dans cette période de crise. Chaque geste compte pour améliorer les conditions de vie de ces victimes de la violence armée.