La Police nationale d’Haïti (PNH) se mobilise avec vigueur pour restaurer l’ordre et la sécurité dans le pays. Lors d’un point de presse, Rameau Normil, Directeur Général a.i de la PNH, a lancé un message clair aux gangs armés, déclarant que « la récréation est terminée ».
Aux côtés du général kényan Godfrey Otunge, chef de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), Normil a promis une offensive sans relâche contre les bandes criminelles qui terrorisent la population.
Normil a annoncé que les forces de police traqueront les bandits et reprendront le contrôle des zones sous leur emprise. Il a précisé que les opérations peuvent être déclenchées à tout moment, sans préavis.
« Il n’y a pas de jours ni de dates fixes pour lancer ces opérations. Cela peut se faire à n’importe quel moment. Nous avons des stratégies pour attaquer les gangs parce que nous savons comment ils fonctionnent », a-t-il affirmé.
Le commandant en chef de la PNH a également assuré que les citoyens pourront bientôt circuler librement à travers tout le pays. « Des instructions ont été passées aux policiers nationaux pour attaquer les gangs armés, où qu’ils se trouvent », a-t-il ajouté.
La coopération avec la MMAS, dirigée par le Général Otunge, est cruciale. Normil a souligné avoir eu plusieurs réunions avec la mission kényane pour planifier des actions contre les gangs armés. « Nous étions dans une période d’évaluation et de planification », a-t-il expliqué.
Rameau Normil a insisté sur l’importance de la collaboration entre la population et la police. Il a baptisé cette collaboration « MPP » (Mariage-Police-Population).
Le numéro 1 de l’institution policière a déploré l’absence de policiers dans sept communes depuis 2022, ce qui a facilité les attaques des gangs. « Des mesures sont en cours pour permettre aux policiers de retourner à leurs postes et aux personnes déplacées de rentrer chez elles », a-t-il fait savoir.
Quant à Otunge, il a réitéré l’engagement de la MMAS à soutenir la PNH, promettant de respecter les lois nationales et internationales, soulignant que la mission n’a pas le droit à l’échec.