Les femmes et les filles haïtiennes sont les principales victimes du banditisme en Haïti. Un rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) publié le vendredi 17 mai 2024, fait état d’une hausse alarmante de nombre de cas des violences basées sur le genre.
Le nombre des survivant(e)s aux violences basées sur le genre a quintuplé entre les deux premiers mois l’année et mars, passant de 250 à 1 543, selon l’OCHA, affirmant que les femmes et les filles haïtiennes sont particulièrement menacées en raison des conditions de vie dans les sites de personnes déplacées.
Cet organisme de l’ONU note que les violences sexuelles représentent 75% des incidents rapportés. Parmi les survivants, 80% sont des femmes et 16 % des filles.
En somme, près de 80% des survivants sont des personnes déplacées et plus de 70 % des incidents seraient commis par les membres des gangs armés ayant orchestré des attaques contre plusieurs quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans le département de l’Artibonite.