Le Directeur général du Fonds National de l’Éducation (FNE), Jean Ronald Joseph, réfute les accusations de corruption portées contre lui et des cadres du FNE. Lors d’un point de presse tenu dans les locaux de l’institution le mardi 16 avril 2024 en réaction, il annonce des dispositions administratives et juridiques contre les détracteurs.
« La justice haïtienne sévit contre les questions de diffamation et d’allégations mensongères. Dans notre contexte démocratique, la question de reddition de compte est assurée par la Cour Supérieure des Comptes, l’ULCC, et non des tiers qui se livrent à des machinations politiques à travers les réseaux sociaux », déclare Jean Ronald Joseph
Selon lui, les attaques contre les cadres du FNE remontent au début de cette année avec le dossier de sabotage informatique de l’institution par un ancien informaticien. Ce dossier fait l’objet d’une politisation dans les médias, exposant ainsi au grand public des données sensibles d’État, a-t-il dénoncé.
Le numéro 1 du FNE informe qu’une enquête administrative est déjà en cours pour faire la lumière sur cette question et clarifier les mobiles de cette action.
Le FNE rejette les allégations de corruption et invite tout un chacun à la prudence et la responsabilité dans le partage de ces informations qui font partie d’une campagne aux motifs inavoués.
« Le Fonds National de l’Éducation fonctionne normalement, la Direction générale reste solidaire de ses employés qui sont à leurs postes, en dépit du grave préjudice moral que cette situation leur a causé », dit-il.
M. Joseph qui rappelle que la diffamation est punie par la loi annonce que les parties se sont constitués pour porter plainte contre les détracteurs afin de restaurer leur honneur et préserver le prestige de l’institution.