Les ressortissants français évacués d’Haiti doivent arriver vendredi en Martinique. Un long parcours pour les près de 15% qui ont pu quitter Haïti entre le 24 et le 26 Mars.
En effet, un groupe de 163 ressortissants français, a pu quitter Haïti depuis le contrôle de la capitale par les gangs fédérés sous le nom de « viv ansanm » (vivre ensemble, en français) ayant attaqué des sites stratégiques. Cela fait près d’un mois depuis que leur mouvement change les données politiques qui ont conduit le PM Ariel Henry à rester hors du pays.
Ces ressortissants sont attendus en Martinique ce vendredi, après avoir répondu à l’appel de l’ambassade de France en fin de semaine dernière. « Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en lien avec le ministère des Armées, a mis en place pour ce dimanche 24 mars et demain, lundi 25 mars, des vols spéciaux permettant aux ressortissants en situation de vulnérabilité de quitter le pays.
Le parcours…
Les ressortissants qui ont décidé de quitter sur les 1 100 Français, incluant des binationaux, vivant en Haïti « ont pu embarquer sur des hélicoptères français pour rejoindre un bâtiment de la marine nationale qui les transportera à Fort-de-France », avait-on appris.
En effet, « 206 transferts ont été effectués en hélicoptère vers le Tonnerre (un porte-hélicoptères amphibie) entre le 24 et le 26 mars ». Ils ont rejoints ensuite trois bâtiments de la Marine nationale venus de Fort-de-France. À bord, ils etaient 243 personnes, incluant 80 étrangers dont la moitié sont des ressortissants de pays de l’Union Européenne, a appris la rédaction.
Le temps de retourner en France Métropolitaine
Selon les informations disponibles « Il sera proposé aux ressortissants français une retour immédiat sur l’Hexagone […] pourront profiter le jour même d’un vol affrété par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Par ailleurs, une régularisation administrative sera assurée pour pour les ressortissants étrangers qui aurait des soucis de visas. Ils pourront passer une nuit en Martinique avant un éventuel départ du territoire.
Ici en Haïti la violence et le risque de violence s’intensifient. Ce mercredi le porte-parole du regroupement armé « Viv Ansanm » indique qu’il ne reconnaît pas les initiatives actuelles dont le conseil présidentiel en gestation. Il promet le feu et le sang sur la capitale contre l’élite économique et ses relais politiques.