Le Commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince dit prendre acte de certaines manifestations qui se déroulent dans la capitale ces derniers jours. Dans une note datée du 5 février 2024, Me Edler Guillaume met en garde tout citoyen surpris avec une arme à feu pendant ces manifestations.
Le chef du Parquet dit reconnaître le droit à la population de manifester, conformément à l’article 31 de la constitution haïtienne de 1987 qui dispose : « La liberté d’association et de réunion sans armes à des fins politiques, économiques, sociales, culturelles ou à toute autre fin pacifique est garantie ».
Toutefois, il rappelle qu’il est interdit de porter des armes à feu ou toute autre arme pouvant mettre en danger la vie des concitoyens lors de ces manifestations, toujours selon l’article 31 de ladite constitution.
« À partir de ce 5 février, tout citoyen surpris avec une arme sur la voie publique lors des rassemblements sera traqué par la police et traduit devant les tribunaux dans le cadre d’un procès équitable », a-t-on lu dans la note.
Ceux qui optent pour la violence en s’attaquant délibérément aux vies et aux biens seront également traqués par les forces de l’ordre, renchérit Me Guillaume.
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