La Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP) perd cinq (5) de ses membres, ce mercredi 7 février 2024, à Laboule, Pétion-Ville, en marge de la manifestation antigouvernementale.
La crise que connait le pays s’envenime depuis le lancement de ces manifestations exigeant le départ du Premier ministre Ariel Henry. BSAP, une structure qui devrait s’occuper de la sécurité des aires protégées, s’implique dans la mobilisation contre le pouvoir en place et se met en face de la Police nationale d’Haïti (PNH).
Dans des affrontements armés avec des agents de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO), 5 agents de la BSAP ont été tués. En outre, trois (3) autres membres de cette structure ont été arrêtés par les forces de l’ordre.
Dans une note datée du 5 février 2024, le commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince a mis en garde tous ceux qui portent des armes pendant les manifestations. Il a rappelé qu’il était interdit de porter des armes à feu ou toute autre arme pouvant mettre en danger la vie des concitoyens lors de ces manifestations.
« À partir de ce 5 février, tout citoyen surpris avec une arme sur la voie publique lors des rassemblements sera traqué par la police et traduit devant les tribunaux dans le cadre d’un procès équitable », a annoncé le chef du Parquet.
Lisez aussi : Ouanaminthe – protestations : des institutions publiques vandalisées et incendiées
Haïti : 7 février, les protestations se poursuivent pour exiger le départ d’Ariel Henry