L’ex-Premier ministre Jean Michel Lapin fait partie des 36 hauts dignitaires de l’Etat contre lesquels des mandats ont été émis, pour leur complicité dans des actes de corruption. Le juge d’instruction Al Duniel Dimanche a émis ces mandats dans le cadre du dossier de corruption concernant le Centre National des Équipements (CNE). Pour l’histoire et la vérité, l’ancien chef du gouvernement rend publique ce samedi une note visant à éclairer l’opinion publique sur cette affaire.
Jean Michel Lapin dit constater avec beaucoup de stupéfaction que son nom circule en boucle de quelques dépêches de presse en ligne, dans lesquelles une liste avec plusieurs autres anciens hauts fonctionnaires de l’état seraient l’objet de mandats émis par un juge qui instruit un dossier de corruption relative au Centre National d’Équipements (CNE).
« A date, aucune notification ne m’a encore été acheminée », affirme l’ancien Premier ministre.
En attendant d’être saisi officiellement, afin que nul n’en prétexte ignorance, M. Lapin informe, qu’à aucun moment de ses 32 ans de carrière de fonctionnaire public et de son passage à la tête de la Primature, il n’a jamais eu à instruire, directement ou indirectement, le Centre National d’Équipements.
« Je n’ai jamais non plus réquisitionné ou sollicité l’utilisation d’un quelconque équipement de cette institution pour mes besoins personnels ou pour des proches », dit-il.
Ainsi, l’ancien Premier ministre Lapin dénonce une « manœuvre illégale, déloyale et inconstitutionnelle visant à ternir son image d’honnête et irréprochable serviteur de l’État ».
Il renouvelle son engagement à continuer dans la dynamique de la Nouvelle Orientation, visant l’établissement d’un nouvel ordre social, au bénéfice du bien-être collectif.
Lisez aussi : Jocelerme Privert dénonce des démarches malveillantes visant à ternir son image de fonctionnaire modèle et honnête