L’Unité d’Enquête Criminelle Transnationale d’Haïti (TCIU) est le nom d’un organe qui sera mis en place dans le pays, selon une annonce de la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, lors de la réunion des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (Caricom), déroulée aux Bahamas jeudi 8 juin dernier. La mise en place de cet organe entre dans le cadre d’une série de mesures visant à combattre le trafic illégal d’armes à feu et de munitions dans la région caribéenne.
Le département d’État américain affirme qu’il soutiendra la collaboration du HSI (Homeland Security Investigations) avec la Police nationale d’Haïti (PNH) pour développer l’Unité d’Enquête Criminelle Transnationale d’Haïti, afin de faciliter les enquêtes et les poursuites des crimes transnationaux, y compris ceux ayant un lien avec les États-Unis.
Toutefois, cette unité se concentrera sur les crimes, y compris la contrebande d’armes à feu et de munitions, la traite des êtres humains et les activités des gangs transnationaux.
Par ailleurs, l’administration Biden-Harris se dit engagée à perturber le trafic d’armes à feu dans les Caraïbes en interdisant les expéditions illicites d’armes à feu et de munitions, en tenant les contrevenants responsables et en les traduisant en justice.
Pour renforcer ces efforts, le ministère américain de la Justice (DOJ) entend nommer un coordinateur pour les poursuites en matière d’armes à feu dans les Caraïbes, qui sera un procureur expérimenté du DOJ.
La création de ce poste, selon le gouvernement américain, élèvera ce problème critique et aidera à mettre en œuvre les dispositions de la loi bipartite sur la sécurité des communautés, qui comprenait de nouvelles dispositions pénales fédérales sur le trafic d’armes à feu.