Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, en date du lundi 6 février 2023, un financement additionnel de 50 millions de dollars américains pour le « Projet d’agriculture résiliente pour la sécurité alimentaire (PARSA) » en Haïti.
À en croire un communiqué de la Banque mondiale, ce financement supplémentaire soutiendra l’accès à des aliments nutritifs avec un accent particulier sur l’alimentation scolaire et le renforcement des capacités des acteurs nationaux concernés. Il augmentera également la production agricole et la nutrition intelligente face au climat, car Haïti a l’un des niveaux d’insécurité alimentaire chronique les plus élevés au monde.
« Avec ce financement supplémentaire, la Banque mondiale aide le ministère de l’Agriculture à améliorer les systèmes de production alimentaire résilients et investit dans le capital humain pour promouvoir une croissance économique inclusive », selon Laurent Msellati, Chef des opérations de la Banque mondiale en Haiti.
Vulnérable aux aléas naturels, Haïti fait face de plus à une crise politique et institutionnelle persistante et une violence des gangs qui ont aggravé la situation de la sécurité alimentaire de près de la moitié de la population.
Le financement additionnel du Projet d’agriculture résiliente pour la sécurité alimentaire (PARSA) ajoutera environ 120 000 bénéficiaires au projet initial dont 100 000 enfants par an qui auront accès à un plat chaud préparé avec des produits alimentaires locaux. 4 000 ha de terres agricoles bénéficieront également de paquets technologiques et d’un accès à l’eau, augmentant ainsi la productivité. C’est ce qu’a fait savoir la banque mondiale dans ce communiqué.
Par ailleurs, elle affirme que ce financement va également générer 4,5 millions Hommes/femmes-jours de travail à travers des activités communautaires participatives à forte intensité de main-d’œuvre.
La banque mondiale rappelle que le Projet d’agriculture résiliente pour la sécurité alimentaire (PARSA) initial a été approuvé par le Conseil le 17 mars 2022, pour un montant de 102 millions de dollars et ciblait 450 000 personnes, dont 35 pourcents de femmes. Le projet est mis en œuvre dans les départements du Sud, de la Grand’Anse, des Nippes et du Centre, et sera désormais étendu au Nord-Ouest.