Sheila Cherfilus-McCormick, membre du Congrès des États-Unis, se dit favorable à l’envoi incessant d’une force d’intervention en Haïti. Elle a fait cette déclaration lors d’une entrevue accordée au service créole de la Voix de l’Amérique.
Membre de la commission des affaires étrangères au Congrès américain, madame McCormick estime qu’Haïti nécessite l’intervention d’une force rapidement. À en croire ses propos rapportés par Haïti Libre, cette force aura pour but d’aider la police nationale dans le démantèlement des gangs armés et à la stabilisation du pays.
L’intervention dont elle prône « ne s’agirait pas de l’intervention d’une force militaire, mais d’une force d’intervention rapide », capable d’aider la PNH dans la lutte contre les gangs et à leur désarmer. La mission de celle-ci, a informé la congressiste, sera de courte durée en Haïti.
Cette force d’intervention, a-t-elle poursuivi, devrait arriver en Haïti à partir de 10 janvier 2023. La décision relative à l’envoi de de cette force a été prise après plusieurs rencontres qui ont eu lieu entre la démocrate d’origine haïtienne et des officiels des Nations-Unies.
C’est sous la recommandation directe du Congrès américain que les États-Unis de concert avec les Nations-Unies rentreront en Haïti, a renchéri la représentante de la Floride. « Cela a été une décision très difficile, mais c’est pour protéger les gens », a-t-elle avancé.
De plus, madame McCormick pense que les gangs armés représentent une menace à toute tentative visant à apporter de l’aide aux populations les plus vulnérables. « Avec la présence des gangs, nous ne pouvons pas apporter de la nourriture, des soins et autres services aux nécessiteux », a-t-elle argumenté.
Par ailleurs, elle a demandé aux jeunes d’abandonner les bandes armées, car, a-t-elle, prévenu il y aura des victimes dans des échanges de tirs au cours de cette intervention.
Marc Wisly HILAIRE
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