L’Association nationale des propriétaires de stations-services (ANAPROSS) indexe, dans une note de presse, certaines compagnies qui réclament le paiement des produits pétroliers en dollars américains aux gérants et propriétaires des stations-services. La structure, à travers cette note, tient à alerter l’opinion publique, notamment les autorités étatiques sur le danger que peut engendrer cette situation.
La crise du carburant commence à nouveau à se faire sentir en Haïti, environ un mois après que les autorités haïtiennes avaient annoncé le déblocage du terminal Varreux. Selon ANAPROSS, « certaines compagnies pétrolières s’adonnent à une pratique consistant à réclamer des gérants et propriétaires de station de service des dollars américains pour leur commande ».
Cette décision prise par les compagnies pétrolières est en inadéquation avec les prix fixés par l’État si l’on tient compte du taux de change, se plaint l’ANAPROSS. « Avec les prix tels que fixés et tenant compte du taux de change sur le marché,le prix de revient du gallon dépassera largement les prix à la pompe arrêtés par l’Etat dans la dernière structure », avons-nous lu dans la note.
À en croire l’ANAPROSS, une telle mesure ne fera qu’empirer la disponibilité des produits pétroliers dans les stations-services. Aussi aura-t-elle comme effet immédiat l’aggravation de la situation économique de la masse populaire déjà compliquée, ajoute la structure susmentionnée.
Plus loin dans la note, l’ANAPROSS exhorte l’État haïtien d’agir rapidement et de manière célère sur les problèmes afin de trouver une solution au bénéfice de la population en situation de vulnérabilité. Sinon, dit-elle, les gérants et propriétaires des pompes à essence seront obligés de surseoir sur toutes leurs activités commerciales.
Marc Wisly HILAIRE