Le Premier ministre Ariel Henry, en compagnie de plusieurs membres de son Gouvernement, s’est rendu à l’Office de Protection du Citoyen (OPC), le 23 juin 2022. Il a discuté avec le Protecteur du citoyen, M. Renan Hédouville. L’insécurité, les prochaines élections, les droits humains en Haïti, entre autres ont été au menu de cette rencontre. Préoccupé, le PM requiert l’aide de l’OPC pour aborder la question des chefs de gang qui interviennent dans des médias.
Les questions relatives à la formation du Conseil électoral provisoire (CEP) ont été largement discutées lors des échanges entre le Premier ministre et le Protecteur du citoyen. Le numéro 1 de l’OPC pense que l’organisation des élections est fondamentale pour la démocratie et la bonne gouvernance.
De son côté, le PM Henry croit que la situation du pays commande à tous ceux qui disent vouloir le sortir de ses crises multiples de faire preuve de dépassement. Cette conjoncture exige, selon lui, le rassemblement de tous les Haïtiens dans un sursaut patriotique autour d’un projet national commun.
Il dit compter aussi sur l’OPC pour apporter sa contribution à un Coumbite national pour la réconciliation et la reconstruction.
Ce que pense le PM de l’intervention des chefs de gang dans certains médias
Le Premier ministre dit constater un certains dérives dans des médias nationaux. Il ne tolère pas le comportement de ces derniers qui octroient à des chefs de gangs la possibilité d’intervenir et augmenter la peur au sein de la population.
De ce fait, le PM a sollicité le support de l’OPC pour faire face à cette situation qu’il considère comme un drame. ‹‹ Nous demandons à l’OPC de produire des recommandations à ce sujet, car nous ne voulons pas commettre des abus››, a insisté le chef du Gouvernement.
Par ailleurs, le Protecteur Renan Hédouville a exprimé ses préoccupations à propos des droits de l’homme en Haïti, particulièrement l’insécurité, le dysfonctionnement de plusieurs structures du système judiciaire.
M. Hédouville recommande au gouvernement d’Henry de communiquer davantage avec la population sur leur disposition pour freiner l’insécurité qui, dit-il, prend en otage toutes les questions de droits humains dans le pays.