« Sispann vyolans sou Timoun ! ». Il existe deux formes efficaces de mettre ce thème en application : Agir contre les violences et/ou dénoncer les violences, d’où qu’elles viennent, notamment à travers le numéro 133. Il n’y a donc, sans doute, pas de plus beau geste envers l’avenir et la Nation. Haititweets publie ci-après la note de l’Institut du Bien-être Social à l’occasion de la journée de l’enfant haïtien.
« Sispann vyolans sou Timoun ! », tel est le thème choisi par l’Institut du Bien-être Social et de Recherches (IBESR) pour commémorer le jour de l’enfant haïtien, cette année, dans les dix (10) départements du pays en vertu de la loi du 2 juin de 1960 stipulant respectivement, dans ses articles 1, 2 et 3 que « le deuxième dimanche du mois de juin est dénommé Jour de l’enfant. En effet, ce thème définit la volonté et l’engagement de l’IBESR et ses partenaires pour faire respecter et promouvoir les droits des enfants, et surtout pour leur épanouissement dans un environnement sain.
En cette période de la commémoration du jour de l’enfant haïtien, l’Institut du Bien-être Social et de Recherches (IBESR) condamne avec ferveur toute forme de violence envers des enfants que ce soient la violence psychologique, physique, l’abus sexuel, l’abus de pouvoir ou de confiance et la négligence à l’encontre des enfants. Il appert que toute forme de mauvais traitements physiques et affectifs qui causent une blessure ou un dommage psychologique à un enfant est réprouvée jusqu’à la dernière rigueur.
En même temps, l’Institut du Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR) rappelle que l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, avant comme après sa naissance ; sans distinction de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’origine nationale ou sociale, de nationalité, d’opinion politique, de fortune, de naissance, etc… ».
Ainsi, aucun individu ou groupe d’individus n’a le droit de mettre en danger la vie d’un enfant. En effet, les Principes fondamentaux des droits de l’enfant : « la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, son droit de vivre et de se développer notamment dans une famille, entre autres » ; doivent être respectés quel que soit le milieu où il évolue. Au fait, agir autrement est tout simplement un acte contre le bon sens.
De ce fait, l’Institut du Bien-Etre Social et de Recherches encourage, à l’occasion du Jour de l’Enfant haïtien cette année, encourage une nouvelle fois une action collective pour le respect inconditionnel des droits fondamentaux de l’enfant. Faut-il donc rappeler que la violence contre des enfants a des conséquences sur sa santé et son bien-être, un impact irrémédiable sur les familles, les communautés et le pays tout entier.