Après l’avortement de la rencontre prévue pour le 15 février dernier, les signataires de l’accord de Montana conditionne leur déplacement.
Le Bureau de Suivi (BSA) de l’accord du 30 août dit de Montana écrit au Premier ministre Ariel Henry. Dans cette correspondance datée du 14 février 2022, il pose les conditions pour dialoguer avec le chef du Gouvernement.
L’équipe de Montana compte reprendre le dialogue politique, à condition que le Premier ministre déclare publiquement surseoir à la nomination illégale des Juges de la Cour de Cassation, à la mise en place du Conseil Electoral Provisoire, de l’Assemblée Constituante et de l’Autorité de contrôle.
Ces décisions, selon ces acteurs, ne peuvent être légitimées que par un large consensus. En effet, ils veulent que le PM renvoie au plus tard ces décisions, le temps de trouver ce consensus.
Le BSA exige qu’Ariel Henry soit disposé à répondre à toute invitation de la justice sur l’affaire de Jovenel Moïse. La reprise de l’enquête sur l’assassinat du Président Jovenel Moïse doit être garantie, selon lui.
Aussi, il recommande que le siège des rencontres soit déplacé vers un lieu neutre, un hôtel dont les coûts seront pris en charge à égalité par les deux (2) parties.