Rodolphe Jaar surnommé Dodof, l’un des présumés auteurs intellectuels de l’assassinat du Président Moïse, a vendu la mèche. Ce dernier s’est confié au journal New York Times dans un chantier de construction vide, en ce temps-là il fuyait la justice. De là, Dodof affirme avoir financé le complot, il révèle les liens entre Ariel Henry, Frantz Elbé et Félix Badio, l’acteur clé du complot.
Rodolphe Jaar a, lors d’une entrevue avec le New York Times, déclaré que Ariel Henry et Felix Badio se sont parlés au téléphone après la perpétration du crime. Badio a demandé de l’aide au PM nommé d’alors pour s’échapper au moment où les policiers avaient piégé les mercenaires.
‹‹ Je passerai quelques appels ››, telle a été la réponse du PM Henry à Badio qui est considéré comme un personnage clé dans l’assassinat du chef de l’État, selon Rodolphe Jaar.
Dodof a également éveillé des suspicions sur l’actuel Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Frantz Elbé. Au cours d’une réunion pour discuter du complot, Badio a appelé Elbé et lui a demandé de l’aider à se procurer des armes pour le coup d’État, a raconté Dodof au journal New York Times.
Elbé a dit à Badio qu’il n’avait pas les armes, mais n’a pas non plus essayé d’empêcher le coup d’État, a poursuivi Jaar, sans fournir de preuves.
Jaar révèle les motifs de sa participation dans ce complot
Jaar a déclaré qu’il ne savait pas quels ordres Félix Badio suivait, ni qui était le cerveau ultime. Toutefois, Badio l’a recruté dans le complot fin mai par l’intermédiaire d’un ami commun.
Il a affirmé qu’il ne savait pas que le but du complot était de tuer le Président. Pour lui, le plan était la destitution du chef de l’État.
Le dégoût de l’autoritarisme croissant du président et l’espoir d’obtenir un traitement commercial préférentiel de la part du nouveau gouvernement sont les raisons qui poussent Jaar à participer dans ce forfait, dit-il. Il affirme avoir contribué à de 130 000 dollars américains au plan. Aussi, il a aidé à trouver les armes et a hébergé les 21 mercenaires colombiens qui se sont rendus à la résidence présidentielle peu après minuit, le 7 juillet 2021.
Shelovenie Jean
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