Plusieurs haïtiennes enceintes ont été détenues ces derniers jours dans des hôpitaux de la capitale dominicaine. Elles sont ensuite expulsées par les inspecteurs de l’immigration, selon un organisme de droits humains qui se confie au journal Diario Libre.
‹‹ Ces femmes enceintes ont fait l’objet d’une détention et d’une expulsion par les inspecteurs de la Direction générale des migrations ››, dénonce l’Office national des migrants et réfugiés en République dominicaine.
Le coordinateur de l’organisation, Méthelus Estimé, précise que cette situation se produit surtout dans les environs de l’hôpital maternel et infantile San Lorenzo de Los Mina. Ces femmes enceintes se sont rendues en terre voisine pour subir leurs contrôles médicaux de routine.
Pour ce jeudi, près d’une cinquantaine ont été expulsées de la ville dominicaine, Comendador à la ville haïtienne, Belladere. Cette nouvelle est confirmée par le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR).
Cette organisation haïtienne dénonce l’attitude des autorités dominicaines. Ces responsables violent le droit à la santé des haïtiens se trouvant sur l’autre côté de l’Île, selon le GARR.
Par ailleurs, les autorités dominicaines ont adopté des mesures drastiques en début de ce mois. Ce, pour freiner l’immigration illégale des haïtiens qui fuient leur pays en crise.
Entre autres, elles ont interdit aux haïtiens illégaux de fréquenter les hôpitaux publics. Sauf en cas d’urgence médicale. De plus, les femmes enceintes de plus de six mois sont interdites d’entrée dans le pays.
Shelovenie Jean