La guerre des gangs armés ternit l’image d’Haïti. Après les États-Unis, le Canada demande à ses ressortissants de quitter Haïti si leur présence n’est pas essentielle. Le Gouvernement canadien lance cet appel, le 10 novembre 2021, en raison de l’insécurité qui sévit sur le territoire haïtien.
Le ministère canadien des affaires mondiales conseille à ses ressortissants d’éviter tout voyage non essentiel en Haïti. Il rappelle que la situation sécuritaire se détériore dans plusieurs quartiers, tels qu’à Martissant, Carrefour, Bel Air et Cité Soleil.
La situation d’Haïti en matière de sécurité est imprévisible, selon les autorités canadiennes. Elles soulignent que la police haïtienne n’est pas en mesure de répondre rapidement aux appels à l’aide.
‹‹ Le nombres d’incidents violents, dont des attaques, des vols à main armée et des enlèvements sont en hausse depuis décembre 2019, tant à Port-au-Prince que dans les autres villes de province ››, lit-on sur le site du gouvernement canadien.
Par ailleurs, il insiste sur la gravité de la crise de carburant qui prévaut en Haïti. Une situation qui, selon lui, affecte le fonctionnement et la fourniture des services essentiels dans tout le pays.
‹‹ Si vous êtes en Haïti et que votre présence n’est pas essentielle, envisagez de quitter si vous pouvez le faire en toute sécurité ››, a-t-il suggéré.
Les États-Unis ont également recommandé à leurs ressortissants de quitter Haïti au plus vite. Ce, en raison de cette crise multisectorielle qui met à genoux le pays Déssalinien.
Shelovenie Jean