Plus d’un mois après l’assassinat du Président Jovenel Moïse, l’opposition qui voulait à tout prix sa démission pour mettre en place un Gouvernement provisoire, n’arrive toujours pas à se mettre d’accord. Me André Michel, un opposant farouche de l’ex-chef de l’État, rejette la charge sur les autres acteurs.
Le dirigeant du Secteur Démocratique et Populaire (SDP), Me André Michel ignore la publication d’un calendrier électoral pour la tenue des prochaines élections. Il espère toujours en l’installation d’un gouvernement de transition pour réaliser les élections.
Il rend ses collègues de combat responsable de la situation actuelle pour n’avoir pas soutenu le choix de l’ancien juge à la Cour de Cassation, Joseph Mécène Jean Louis pour diriger la ‹‹ transition de rupture ››.
Selon lui, le pays n’a toujours pas de Président à cause du comportement de certains acteurs de l’opposition. Ces derniers, dit-il, ont laissé tomber le juge désigné pour mener cette transition, de plus, ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur une proposition finale de sortie de crise.
Toutefois, il fait savoir que le SDP entend poursuivre les discussions avec les différentes composantes de la société civile ainsi que les autres acteurs politiques en vue de trouver un consensus politique et déboucher sur un accord politique pour doter le pays d’un gouvernement de consensus.
Convaincu qu’il n’aura pas d’élections à la fin de cette année, Me Michel reste accroché à la formation de ce gouvernement de transition. Ce dernier, selon lui, aura la légitimité d’engager le pays dans des élections avec un nouveau CEP constitué de personnalités crédibles et honnêtes.
‹‹ Instaurer un climat sécuritaire sur le territoire national, favoriser la réalisation du procès des massacres, le procès du feu Bâtonnier Monferrier Dorval et celui de la dilapidation des fonds Pétrocaribe ››, soutien André Michel sans mentionner la durée de cette transition.
Shelovenie Jean