Les membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP) et le Premier ministre Ariel Henry n’utilisent pas le même code. Les nuances sont visibles dans leurs déclarations à propos de la tenue des prochaines élections.
Le processus électoral en cours avance à grands pas, 119 partis et regroupements de partis politiques ont confirmé leur participation aux prochaines joutes électorales. Toutefois, le Premier ministre lors de sa rencontre avec le Président du Sénat, Joseph Lambert, a promis de relancer le processus électoral le plus rapidement possible.
D’un côté côté le CEP annonce la publication pour bientôt de la liste définitive des partis et regroupements de partis politiques qui sont habilités à prendre part aux prochains scrutins, et de l’autre côté, le chef du Gouvernement parle du relancement du processus électoral au plus tôt pour doter le pays d’un personnel politique légitiment élu.
Ainsi, le CEP ne compte pas retarder la machine électorale pour attendre que les acteurs politiques puissent trouver un consensus autour de la réalisation des scrutins, selon Guylande Mésadieu, Présidente de l’institution électorale. La tenue du référendum constitutionnel et les élections générales dans le pays sont les leitmotivs du Conseil conformément aux prescrits de l’arrêté du 18 septembre 2020.
‹‹ S’ils pourront finalement trouver un accord pour les élections, ce sera mieux, mais nous n’allons pas les attendre. Ils vont nous rejoindre là où nous sommes avec le processus ››, a déclaré Me Guylande Mésadieu.
Face à cette situation bourrée de contradiction, avec des acteurs politiques quasiment incapables de trouver un accord politique, le doute plane autour de la possibilité que le pays soit réveillé, le deuxième lundi de janvier 2022, avec la 51ème législature, le 7 février 2022 avec un Président élu, ainsi que des maires issus des urnes.
Shelovenie Jean