L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) exprime son indignation et sa colère suite au carnage enregistré dans les quartiers de Christ-Roi et de Delmas 32, dans la nuit du mardi 29 juin 2021. Il sollicite l’aide de la communauté internationale pour accompagner la Police nationale d’Haïti (PNH) afin de contrecarrer cet insécurité qui, selon l’OPC, atteint un niveau de criminalité transnationale.
Cette fusillade à coûté la vie à plus d’une dizaine de personnes dont la militante féministe, Antoinette Duclair et le brillant journaliste de la presse locale, Diego Charles.
L’institution nationale indépendante de promotion et de protection des droits humains qualifie de révoltant et indigne cet acte qui, selon les autorités policières, est l’œuvre des membres du groupe armé ‹‹ Fantom 509 ›› qui ont assiégé ces zones pendant plus d’une trentaine de minutes.
Dans la note de presse signée par le Protecteur du Citoyen, Renan Hédouville, l’organisme de droits humains rappelle que la protection du droit à la vie relève de la responsabilité directe des autorités étatiques. ‹‹ On doit donc freiner les atteintes aux droits à la vie ››, souligne l’OPC qui ne cache sa préoccupation face à ce climat d’insécurité qui affecte tous les secteurs de la vie nationale.
Il exige également des autorités concernées d’envisager urgemment des mesures efficaces pouvant éradiquer ce climat d’insécurité qui prend en otage l’exercice et la jouissance des droits humains.
Au nom du principe universel des droits humains, L’OPC dit encourager les pays amis d’Haïti ou la communauté internationale via l’Organisation des Nations-Unies (ONU), celle des États américains (OEA) d’envisager un appui technique exceptionnel à la PNH qu’il croit être incapable de répondre efficacement à la gangstérisation du pays avec un niveau de criminalité transnationale.
Shelovenie Jean
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