Le Président de la République, Jovenel Moïse, à l’occasion de la célébration du 218ème anniversaire de création du drapeau national, vante la qualité du combat qu’il croit avoir mené pour mettre l’Etat au service de la population. Elections, référendum constitutionnel sont des projets qu’il tient à concrétiser durant le reste de son mandat.
Jovenel Moïse affirme que les ennemis du développement d’Haïti sont nombreux et composés en partie de ceux qui refusent de payer leurs taxes. Selon lui, ce groupe qu’il combat depuis son entrée en fonction est à la base des moments de turbulences qui ont secoué le pays durant l’exercice de son pouvoir.
Le locataire du Palais national, qui rappelle qu’il lui reste que quelques mois à passer au pouvoir, invite ses opposants à changer cette attitude qui, selon lui, ne mène nulle part. Il s’est réjoui d’avoir déjà passé 4 ans et 3 mois à la tête du pays malgré la bataille menée contre lui depuis le processus électoral de 2015.
Se basant sur ses expériences au pouvoir, Président Moïse fait savoir que le pays ne connaitra jamais la stabilité et la croissance économique, avec la constitution de 1987. De ce fait, il encourage les haïtiens notamment ceux de l’extérieur à lire davantage l’avant-projet de la nouvelle constitution élaboré depuis plus de deux (2) mois par le Comité Consultatif Indépendant (CCI). Aussi, il invite la Diaspora, la jeunesse et les femmes haïtiennes à saisir l’opportunité pour voter, le 27 juin prochain, cette nouvelle constitution qui va leur faciliter l’accès à n’importe quel poste.
A l’intention des personnes vivant dans des régions reculées du pays, Jovenel Moise affirme que le prochain référendum constitutionnel est l’ultime occasion pour voter une nouvelle constitution, celle qui prend en compte leurs désidérata. « Si vous laissez échouer cette opportunité, vous ne la retrouver plus jamais », martèle Jovenel Moïse.
Le chef de l’Etat, qui rappelle qu’il ne va pas se porter candidat aux prochaines élections, affirme que la nouvelle constitution est un héritage qu’il compte laisser au pays. Il conseille à tous ceux qui s’opposent à l’idée de doter le pays d’une nouvelle Loi-mère de faire campagne pour encourager la population à voter contre, au lieu d’utiliser la violence et des gangs armés pour perturber la tenue du scrutin référendaire.
Pour remettre le pouvoir le 7 février 2022 à un (e) Président (e) élu (e), il réitère sa position quant à la tenue des élections à la fin de cette année. Il rejette toute idée de laisser le pouvoir à une personne qui n’est pas issue des urnes. « C’est à la population de choisir ses dirigeants », soutient-il.
Par ailleurs, il rappelle que la transition n’a jamais œuvré pour le progrès en Haïti. C’est une pratique, selon lui, qui consiste à adopter des contrats illégaux en faveur d’un petit groupe et séparer les maigres ressources de l’Etat au profit des particuliers au détriment de la population.
Le numéro 1 de la Nation, qui crie halte-là face à cette pratique, invite tous les acteurs politiques à faire le dépassement de soi necessaire pour sortir le pays de la crise politique et l’orienter sur la voie de stabilité.
Shelovenie Jean