Me Edmée Rémy est désormais le représentant du secteur des droits humains au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ). C’est donc l’information parvenue à la rédaction au moment où le CSPJ renouvelle ses membres.
Toutefois, des organisations telles RNDDH, FJKL, POHDH, GARR et BAI rechignent et accusent le Protecteur du Citoyen, dont le mandat dans ce processus n’est autre que « désigner une personnalité sur une liste de trois noms proposés par le secteur », de ne pas vouloir respecter le processus de sélection.
Selon ces organisations, qui écrivent au Président du CSPJ, Me René Sylvestre, Me Renan Hédouville, le protecteur du Citoyen, « a créé des organisations pour des votes spécifiques ». Sans apporter de preuves, elles croient que le Protecteur a agi ainsi dans le sens du pouvoir exécutif qui aurait souhaité écarter Me Chenet Jean-Baptiste dont le mandat arrive à terme.
Sans prendre en compte l’ensemble des organisations du secteur, ces associations semblaient vouloir reconduire Me Jean-Baptiste et requièrent du Président du CSPJ de « considérer le processus de désignation du représentant du secteur des droits humains au CSPJ (Me Edmée Rémy, Ndr) est nul et de nul effet ».
En attente de la réaction du Protecteur du Citoyen, Me Renan Hédouville, les informations disponibles indiquent que le représentant désigné l’a été de manière régulière. Me Edmée Rémy a été désigné sur une liste de trois noms soumis par des organisations des Droits Humains au Protecteur du Citoyen, tel qu’il est précisé dans la loi portant création du CSPJ.
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