Face à la crise politique dans laquelle patauge Haïti, l’ex-candidat aux élections présidentielles de 2015, Clarens Renois, ne cesse de préconiser le dialogue pour sortir le pays du marasme.
Contrairement aux acteurs politiques de l’aile dure de l’opposition qui refusent de dialoguer avec le pouvoir en place dans l’intérêt national, l’originaire de la commune de Dame-Marie, considère le dialogue comme étant une bouée pour sauver la démocratie dans le pays.
« Depuis 35 ans, nous avons raté plusieurs occasions de dialogue (1987, 1991, 2004, 2010). Avons tout essayé : coups d’état, insurrection, déchouckage, rache manyok, tueries. Résultats : intervention et missions. Le dialogue est une bouée pour sauver notre démocratie. Essayons-le ! », conseille Clarens Renois.
Par ailleurs, il affirme être en formation sur la « résolution pacifique de conflits ». Face à ses détracteurs qui essaient de ternir son image, l’ex-journaliste à la radio Métropole a su garder sa sérénité. Il dénonce cette mauvaise pratique qui règne au sein de la classe politique haïtienne.
« En Haïti, celui qui pousse à la violence est applaudi, il est porté au pinacle et son discours tourne en boucle sur les médias. Celui qui fait la promotion du dialogue on voudrait le faire passer pour un criminel ! », écrit le professeur d’université.
D’un autre côte, le leader politique dément les rumeurs laissant croire qu’il envisage de rejoindre le pouvoir en place pour bénéficier d’un poste ministériel. Sur un autre angle, il réprouve toute idée d’être membre d’une opposition violente.
« Unir les filles et les fils d’Haïti pour combattre la division, la misère, l’exclusion, l’injustice et la violence, moderniser la manière de faire la politique dans le pays », sont les priorités de Clarens Renois qui mène un combat pour la paix et la démocratie.
Shelovenie Jean
Lisez aussi : Le Président Jovenel Moïse invite ses opposants à prendre le chemin du dialogue