La direction de la protection civile du Système National de Gestion des Risques et des désastres (SNGRD) rend public le rapport de situation No 1 relatif aux inondations de Terrier Rouge, Caracol et Trou du Nord, trois (3) communes trouvant dans le département du Nord-Est.
Selon ce rapport, l’inondation de ces 3 communes, dans la nuit du 3 avril 2021, est dûe à la présence d’un front froid qui s’étend de l’Atlantique Nord jusqu‘à l’Amérique centrale en passant par le Nord d’Haïti et la Jamaïque qui génère un environnement humide et instable sur les Grandes Antilles.
Pour la commune de Terrier Rouge, 800 Maisons sont affectées dans les quartiers de Girard, Cité Vede, Chancerelle, Calvaire, Bonbano, Nacilia, Jonathan, Devezen, Feloma et Village. Ainsi, sont enregistrés des dégâts très significatifs sur les cultures en cours, des pertes au niveau du cheptel animal (cabris et moutons) et déversement des latrines.
Pour celle de Caracol, 200 Maisons sont affectées dans les quartiers de Village Cahess, Haute terre, Saline Cité parcs. Outre des dégâts sur les cultures en cours, des pertes d’animaux, de bassins de sel et de matériels de perches ont été recensées.
Pour la commune de Trou du Nord, 275 Maisons sont affectées dans les quartiers de Cité Nathan et Dorema. Des dégâts au niveau des plantations, des pertes au niveau du cheptel animal et des déversements des latrines ont été enregistrés.
Les victimes ont besoin d’assistances…
Ce bilan partiel de la Direction de la Protection Civile du Nord-Est (DDPC-NE) rapporte que les Bas de Vienne Caracol, Rivière Trou du Nord et Ravine Charles sont les trois rivières qui sont en crues.
La DDPC-NE recense 1270 familles affectées dans les communes de Terrier Rouge, Cacacol et Trou du Nord. En effet, elles ont besoin dans l’immédiat l’assistance sur différents points. Tels que : kits alimentaires, hygiène, cuisine et oratoires.
Suivant les constats, il est urgent de nettoyer les drains, curer les ravines, renforcer la surveillance épidémiologique et de la sensibilisation de ces 1270 familles.
Pour finir, la DDPC-NE croit qu’il est de bon ton qu’on organise une campagne de désinfection des quartiers immondes pour prévenir les maladies liées aux mauvaises conditions d’hygiène et procéder à la recapitalisation des planteurs par la distribution d’outils, de semences et de bourrage.
Shelovenie Jean