1981-2021, 40 ans depuis le Fonds de Développement Industriel (FDI) offre un service louable à la communauté haïtienne, en prenant en charge les besoins de financement des petites et moyennes entreprises. De l’ancien Directeur Général, le feu Marc Louis Bazin à Edouard Clément, actuel Directeur Général, cette importante institution n’a cessé d’œuvrer pour le redressement de l’économie nationale. Des bénéficiaires ont témoigné l’utilité de cet outil.
A l’hôtel Karibe convention center, ce samedi 27 mars 2021, 5 heures PM, la célébration de ce 40-ème anniversaire a réuni des hauts fonctionnaires de l’administration publique dont, le vice-gouverneur de le Banque de la République d’Haïti (BRH), Georges Henry Fils, des cadres importants et d’anciens directeurs généraux du FDI notamment les sieurs Yves Blanchard et Egard Jeudy et quelques bénéficiaires des prêts de l’institution.
Le titulaire du FDI, Edouard Clément, dans son discours de circonstance, a salué les réalisations de ses prédécesseurs à la tête de l’institution et remercié les instances nationales et internationales pour la confiance et le soutien accordés à FDI dans l’exercice de ses fonctions.
En fait, créé par le décret du 26 mars de1981 pour assurer la transformation économique et promouvoir le développement industriel dans le pays, le FDI a dû traverser plusieurs étapes importantes pour être devenu cet organe crucial qu’il est dans le développement industriel en Haïti.
En 1981, dit le numéro 1 du FDI, on comptait, 10 employés et un capital de 28 millions de gourdes. « En dépit de maigres ressources disponibles et les défis à affronter, les ambitieux projet du FDI demeurent vivants car ils avaient des femmes et des hommes de bonne volonté, résistants.es et déterminés.es à triompher sur l’adversité », se réjouit le directeur général.
Considérant les faits positifs caractérisant les 40 ans d’existences du FDI, Edouard Clément croit que tout le monde peut affirmer avec fierté que le fonds a su rester une institution financière forte, malgré la volatilité de l’environnement dans lequel il évolue.
Par ailleurs, il a profité de l’occasion pour vanter ses réalisations à la tête de l’institution depuis son entrée en fonction en septembre 2019.
Le patron du FDI, Edouard Clément, fait savoir qu’il a renforcé la transparence au sein de ladite institution. Sous sa direction, le taux d’improductif du FDI est considérablement réduit en instituant au sein de la direction des opérations une cellule chargée de suivi des dossiers des clients en difficulté en vue de les accompagner et de parvenir à leur progression.
« Si le FDI n’existait pas, il faudrait l’inventer », telle a été l’expression qui traduit la reconnaissance des bénéficiaires du Fonds de développement industriel.
Une manière d’exprimer leur satisfaction.
(Partie 2 à venir)
Shelovenie Jean