Préoccupé par l’insécurité qui prévaut dans le pays, le mouvement socio-politique Debloke-Ayiti fixe sa position. Il invite les protagoniste à dialoguer pour résoudre ce problème qu’il croit être lié à la crise politique à laquelle le pays est confronté.
Le porte-parole de ladite structure, Nélus Néruis dénonce la recrudescence des cas d’enlèvement à travers le territoire national. Considérant la facilité avec laquelle les bandits ont procédé à commettre leurs forfaits contre la population <<saine>> du pays, il met en question la compétence du Directeur Général a.i de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Léon Charles pour œuvrer face à ce phénomène qui ne cesse de terroriser le peuple haïtien.
Selon lui, le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), Joseph Jouthe, pour n’avoir pas été en mesure de freiner l’insécurité, devrait payer les rançons exigées par les ravisseurs. Car, dit-il, le peuple haïtien déjà en situation de précarité ne peut pas verser des milliers de dollars américains aux kidnappeurs qui doivent être traqués par les autorités étatiques.
Convaincu que la montée de l’insécurité en Haïti est liée à la crise politique actuelle, le porte-parole invite les acteurs politiques de l’opposition et ceux du pouvoir en place à s’embarquer sur la voie du dialogue pour trouver une solution à cette crise qui contribue à ruiner la population haïtienne. <<En Haïti, aujourd’hui, toute est politique. De ce fait, la solution à cette situation nécessite un accord, une entente entre les protagonistes>>, affirme-t-il.
Par ailleurs, Nélus Néruis fustige le comportement du leader du parti politique Pitit Dessalines, Jean-Charles Moïse qui, selon lui, avoue qu’il connait les kidnappeurs ainsi que leurs patrons. <<L’Ancien sénateur a même fait savoir qu’il connait les secteurs impliqués dans le kidnapping. En plus du pouvoir en place et le secteur privé, il fait savoir que même l’opposition n’est pas exclue parmi les secteurs qui génèrent le kinapping>>, rapporte Nélus Néruis.
Selon lui, l’ex-candidat à la Présidence serait très utile à la nation s’il entend communiquer à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) les noms de ces personnes qui contribuent à instaurer ce climat de terreur dans le pays.
Shelovenie Jean