Le Président de la République, Jovenel Moïse précise une nouvelle fois, lors de son intervention devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, son agenda pour l’année en cours et déshabille les acteurs politiques de l’opposition.
Le numéro 1 de la Nation rend l’opposition, responsable en majeure partie de la situation à laquelle le pays est confronté. Durant ses 4 ans au pouvoir, il raconte à l’ONU que son administration a fait face à 7 tentatives d’interruption de l’ordre constitutionnel par la violence.
« Si, durant le vingtième siècle, la plus grande menace contre la démocratie était le coup d’état militaire, au début de ce siècle, une pandémie et les mauvais perdants des élections représentent de plus grands dangers pour les acquis démocratiques », raconte le Président Jovenel Moïse en soulignant que depuis sa prestation de serment, le refus de certains acteurs politiques d’accepter son élection et les tentatives répétées d’interruption de l’ordre constitutionnel ont rendu difficile l’environnement politique du pays.
« Ils ont bloqué par la violence, pendant près de trois ans, le fonctionnement régulier du Sénat. Ils ont mis en place le peyi lòk. Ils ont tenté, à 7 reprises d’interrompre violemment l’ordre constitutionnel. Ce sont ces dangers qui menacent notre fragile démocratie », a fait savoir le locataire du palais national.
Convaincu qu’un élu doit être remplacé par un autre élu, Jovenel Moïse croit que l’Election est l’une des règles fondamentales de la démocratie. Pour lui, l’organisation, cette année, des élections générales dans le pays est inévitable pour l’avancement de la démocratie en Haïti.
Il souligne que le refus systématique de l’alternance politique de la part d’une minorité violente constitue une source de tensions permanentes dans le pays. « Dépourvue d’alternatives démocratiques et de tout projet de société crédible pour les haïtiens, elle [l’opposition, ndr] rejette la voie électorale pour accéder au pouvoir ».
Le chef de l’Etat affirme que la nécessité d’une nouvelle constitution s’est exprimée depuis très longtemps au sein de la population haïtienne. « La réforme constitutionnelle que réclame l’ensemble du pays devient une réalité. Le peuple haïtien est en train d’écrire une nouvelle page d’histoire », dit le Président Jovenel Moïse.
Shelovenie Jean