L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) porte plainte contre l’ex-député de Marigot, Déus Déronette et le Dr Schiller Louidor, et annonce la tenue de l’assise multisectorielle autour de l’avant-projet de la nouvelle constitution pour les mardi 23 et mercredi 24 février en ses locaux. Cette activité qui devrait se tenir à l’hotel Montana aura lieu dans les locaux de l’OPC. Le report du lieu est effectué suite aux menaces venant à l’encontre de cet hotel.
En effet, lors d’une conférence de presse, le Directeur Général de l’OPC, Renan Hédouville précise que, durant ces deux (2) jours, l’avant-projet de la nouvelle constitution sera mis en discussion pour analyser son contenu et déterminer s’il est correspond aux attentes exprimées lors du forum organisé par l’OPC les 12 et 13 août 2020.
L’ OPC décide de mettre en discussion cet avant-projet de nouvelle constitution, publié récemment par le Comité Consultatif (CCI) qui est chargé de son élaboration, avec des participants de divers secteurs, notamment des représentants des organisations de la société civile dans les villes de province, des juristes et des avocats. Tout ceci s’inscrit, affirme le dirigeant de l’OPC, dans la perspective d’agiter un débat ouvert, libre, en dehors de toute passion politique en vue d’arriver à une synthèse de tout ce qu’on peut dire sur ce document. << Ce sera un travail, académique, classique axé sur le pluralisme des idées>>, soutient Renan Hédouville.
Par ailleurs, il condamne avec indignation les déclarations des sieurs Déus Déronette et Schiller Louidor, deux opposants au pouvoir en place, à l’égard de l’institution nationale indépendante de promotion et de protection des doits humains suite à l’annonce de la tenue des dicussions sur cet avant-projet de nouvelle constitution.<<Ces attaques précitées dans une note de presse publiée récemment ont visé l’institution en générale et le protecteur du citoyen en particlier>>, dit le Directeur Général de l’OPC.
En outre, le protecteur du citoyen informe que le cabinet d’Avocat de l’OPC a déjà déposé une plainte formelle auprès du Parquet près le tribunal de première instance de Port-au-Prince et la Direction centrale de la Police Judicière (DCPJ) contre ces agresseurs qu’il rendra responsable de tout ce qui pourrait arriver à l’institution y compris aux employés. Toutefois, il rejette toutes les idées faisant croire que l’opposition serait derrière ces menaces.
<<Quelque soit ce qui arrive à cette institution tombera sur les responsabilités de ces messieurs et tous les sbires qui sont derièrre eux à travers leur campagne. Nous les considérons comme des criminels et des cybercriminels>, martèle avec fermeté Renan Hédouville tout en affirmant que l’OPC ne va pas se laisser intimider par cette campagne d’intimidation.
Shelovenie Jean