A l’initiative de la société civile, une marche est organisée le dimanche 14 février en vue de dénoncer l’insécurité, la mauvaise gouvernance, exiger le départ du Président Jovenel Moïse et dire non à la dictature.
Les protestataires issus de différents coins de la zone métropolitaine se son fusionnés au niveau de carrefour de l’aéroport. Ils ont été plusieurs milliers à marcher contre le chef de l’Etat qu’ils croient être en train d’instaurer la dictature en Haïti.
Avec pour destination la commune de Pétion-Ville, la foule se dirige sur la route de Delmas avec des pancartes qui expriment leurs revendications. Tout au long du parcours les protestataires ont érigé des barricades de pneus enflammés. On a aussi constaté Plusieurs dizaines de personne ayant en main la photo du juge Mécène Jean-Louis, l’homme pour lequel le gouvernement émet une interdiction de départ pour usurpation de titre.
Mécène Jean-Louis interdit de quitter le pays
Plusieurs leaders des partis politiques de l’opposition ont été remarqués dont l’ex sénateur John Joël Joseph, l’ancien député Serge Jean-Louis, l’ex-Gouverneur de la banque centrale, Fritz Jean et l’ex-candidat au Sénat et dirigeant de l’Emergence Patriotique, René Civile.
Lors de cette marche, le barreau de Port-au-Prince a été représenté par son Secrétaire Général, Me Robinson Pierre-Louis, des icônes de la Presse haïtienne dont la directrice de la programmation de la radio Kiskeya, Liliane Pierre-Paul et le présentateur des émissions intersection et ranmase, Jean Monard Metellus, ont été présents pour dire non au retour de la dictature.
L’Artiste James Pierre dit Ròklò n’a pas caché sa préoccupation face à la crise politique actuelle. « En tant qu’artiste engagé, je ne peux pas rester les bras croisés regardant l’instauration de la dictature en Haïti avec un président qui veut prolonger illégalement son mandat », déclare-t-il.
Jovenel Moise précise son agenda pour les 12 prochains mois
Shelovenie Jean