Des familles appauvries par le Kidnapping en Haïti. Me Arnel Rémy appelle à l’éradication du phénomène.
Le climat d’insécurité qui règne en Haïti ne laisse aucun citoyen indifférent. Le porte parole du collectif des Avocats pour la Défense des droits de l’homme (CADDHO), Me Arnel Rémy lance un cri d’alarme contre ce phénomène qui atteint son paroxysme avec la montée incessante des cas d’enlèvement dans le pays.
Le défenseur des Droits humains, l’un des initiateurs de la grève contre l’insécurité en début de semaine, appelle les autorités de l’Etat à passer de la parole aux actes en vue de déraciner cette pratique dans la société haïtienne qui, selon lui, a contribué à appauvrir le peuple Haïtien. « Le kidnapping en Haïti doit être freiné et éradiqué », déclare Arnel Rémy.
En cas d’insatisfaction de cette révendication, le porte parole du parti politique Ann Chanje Lavi envisage de déterminer, en concertation avec les autres avocats du CADDHO et les autres initiateurs de ces mobilisations, la prochaine étape de cette protestation.
L’homme de loi profite de l’occasion pour appeler le Président Jovenel Moïse au respect de la constitution en vigueur. Selon lui, se basant sur l’article 134-2 de cette constitution, la durée du mandat présidentiel prend fin le 7 févrierr 2021. Il invite le chef de l’Etat, qui rappelle que son mandant prend fin le 7 février 2022, à faire le geste pour éviter d’aggraver la crise politique que confronte la société haïtienne.
Toutefois, Me Rémy croit en un dialogue sincère entre les haïtiennes et haïtiens pour sortir le pays du marasme qu’il se trouve.
Shelovenie Jean