Après des semaines de discorde et de divergence aigüe, l’ex sénateur Jean-Charles Moïse trouve finalement une entente avec ses collègues de l’opposition. Ce lundi 25 janvier 2021, le leader du parti politique Pitit Dessalines (PPPD) présente le bilan des rencontres qu’il a eues avec les autres leaders qui s’opposent à l’administration Moïse-Jouthe.
L’Ex-maire de Milot affirme qu’il a rencontré entre autres, le Secteur Démocratique et Populaire (SDP), l’OPL, la Fusion, AAA dans le but de trouver une solution à la crise politique actuelle. Selon lui, l’heure est arrivée pour intensifier la mobilisation en vue de contraindre Jovenel Moïse à respecter la constitution qui fixe la fin de son mandat pour le 7 février 2021.
Fort de cette compréhension, qui ne rejoint pas celle d’autres acteurs avisés qui justifient le 7 février 2022, ils se sont mis d’accord sur un ensemble de points qu’ils considèrent nécessaires pour la mise en place d’un gouvernement de transition après le départ du chef de l’État, a fait savoir Moise Jean-Charles.
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Au cours des discussions qui tentent de recoller les morceaux avec d’autres franges de l’opposition, l’ancien parlementaire a fait savoir qu’il a proposé à ses collègues une transition qui aura une durée d’un (1) an, un gouvernement de dix (10) ministères, et un Président issu de la Cour de Cassation.
Cependant, après discussions ils se sont finalement mis d’accord sur une transition qui aura une durée de 2 ans avec un président issu de la Cour de Cassation et un gouvernement de 13 ministères.
Toutefois, selon lui, sauf le parti politique Fanmi Lavalas qui n’est pas entré dans ce compromis, il préfère opter pour une transition avec un gouvernement de Salut public.
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« A partir de ce 31 Janvier, c’est la mobilisation sur tout le territoire national », martèle l’ex-candidat à la présidence, Jean-Charles Moïse. Il précise que cette mobilisation sera lancée par lui, mais en consultation avec les autres leaders de l’opposition.
Toutefois, le leader du PPPD souligne que cette entente avec ses collègues n’est pas un gage de solidarité en toute chose. « Si après cette entente je constate un changement d’attitude; s’ils veulent faire autre chose contraire à ce que je viens de souscrire , je ne serai plus à leurs côtés« , affirme-t-il.
Shelovenie Jean