La crise politique haïtienne ne laisse pas indifférent le mouvement socio-politique Debloke-Ayiti. Ce dernier dresse un tableau sombre de la situation précaire que confronte la population haïtienne et croit qu’un dialogue, avant le 7 février 2021, est inévitable si l’on veut éviter le pire.
Lors d’une conférence de Presse, ce Lundi 18 Janvier 2021 Wesly Pierre, membre de cette structure dénonce les autorités haïtiennes qu’il croit n’ont pas œuvré pour stopper le phénomène du banditisme en Haïti. Il pense que ce problème, entre autres, contribue à la fuite de l’élite intellectuelle haïtienne vers l’étranger et demeure une entrave pour le développement du pays.
Debloke-Ayiti croit pour éviter que le pays sombre dans le chaos, exige des acteurs politiques de penser aux différentes conséquences que peuvent provoquer ces mobilisations annoncées, pour enfin se rendre compte que seul le dialogue peut favoriser la stabilité politique en Haïti.
Par ailleurs, Nélus Nérius, porte parole de ce mouvement dénonce les acteurs du Pouvoir et ceux de l’Opposition qui, selon lui, n’ont jamais manifesté la volonté de dialoguer pour sortir Haïti de cette crise politique. « Depuis quatre ans ces acteurs font campagne en faveur d’un dialogue, mais au final ils n’ont jamais pris l’initiative« , regrette-t-il.
D’un autre côté, Debloke-Ayiti dit être favorable au changement de constitution en vigueur. Toutefois il dénonce le mécanisme utilisé par le Pouvoir en place pour doter le pays d’une nouvelle loi mère.
Le porte parole plaide en faveur d’une nouvelle constitution autorisant l’implication des haïtiens vivant à l’extérieur dans les affaires politiques du pays.
Considérant que le 7 Février est une journée qui s’annonce difficile pour le pays, il exige du Président Jovenel Moïse de faire le nécessaire pour trouver un accord politique dans l’intérêt du peuple Haïtien.
Shelovenie Jean
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