À l’occasion de la journée mondiale des droits de l’Homme, ce Jeudi 10 Décembre 2020, plusieurs milliers de citoyens haïtiens, sous l’initiative des organisations de la société civile, ont foulé le macadam pour dire non à l’insécurité. Ces derniers ont pointé du droigt l’administration Moïse-Jouthe qui, selon eux, n’est pas en mesure de prendre des dispositions sérieuses pour combattre cette insécurité.
Sortis de différents coins de l’aire métropolitaine, les protestataires se sont réunis au carrefour de l’aéroport et au Champ de Mars pour se fusionner à Lalue. Ils se sont ensuite converger vers le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique à l’avenue Charles Sumner.
Munis des pencartes, les protestaires ont qui exprimé leurs griefs face à l’insécurité qui règne dans le pays, notamment la montée incessante des cas de kidnapping touchant toutes les couches. Dans la foulée ils sont pris au président Jovenel Moïse qui, selon eux, s’amuse à publier des décrets qu’ils croient viser à intimider les opposants à son administration. En signe de protestation, sous les yeux des forces de l’ordre, les protestataires ont érigé des barricades et des pneus enflammés sur tout le parcours.
Parallèlement, des médecins, des leaders réligieux, et plusieurs autres personnalités publiques ont été remarquées dans cette marche contre l’insécurité. Le leader du parti Pitit Dessalines, Jean Charles Moïse, l’ancien sénateur Antonio Cheramy, le coordonateur du Collectif 4 Décembre, M. Jean Robert Argant, le coodonateur de l’UNNOEH, professeur Georges Wilbert Franck, le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, le secrétaire du Barreau de Port-au-Prince, Me Robinson Pierre-Louis, pour ne citer que celles-là.
Aucun incident malheureux n’a été enregistré.
Shelovenie Jean
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