Le Président de la République Jovenel Moïse ne se préoccupe pas des discussions portant sur la durée constitutionnelle de son mandat encore moins des positions des acteurs politiques de l’opposition radicale et de quelques acteurs de la société civile qui croient que les élections en Haïti dans un tel contexte sont impossibles. En effet, le chef de l’Etat a réaffirmé ce Mardi 8 décembre que la réforme constitutionnelle et l’organisation des élections générales doivent être effectifs d’ici au 7 Février 2022.
Le locataire du Palais National n’entend pas baisser les bras dans son projet de doter le pays d’une nouvelle constitution et de réaliser des élections à tous les niveaux. « Nous avons deux grands chantiers que nous devons réaliser d’ici au 7 février 2022 qui marquera la fin de mon mandat à la Présidence. Il s’agit du processus de réforme constitutionnelle en cours et de l’organisation des élections à tous les niveaux en 2021 » a-t-il écrit sur son compte twitter.
D’un autre côté, après sa participation au septième Sommet de la CARICOM-Cuba, le numéro un de la nation dit appeler à l’accompagnement solidaire des Etats-membres de la Communauté caribéenne pour la pleine réussite des étapes devant conduire à l’adoption de la nouvelle constitution et l’organisation des élections générales dans le pays pour renouveler le personnel politique.
Toutefois, il faut signaler que la Direction Politique de l’opposition Démocratique (DIRPOD), convaincue que le mandat du président Jovenel Moïse prendra fin le 7 février 2021, a déjà communiqué à la nation un projet d’accord portant sur l’architecture de gouvernance d’une transition post-Jovenel. Il n’en demeure pas moins que leur projet tient compte de la nécessité de changer ou plutôt de modifier la constitution et aussi d’organiser des élections générales, sans toutefois préciser de limite à la transition.
Les deux versions de la transition de l’opposition dite démocratique
Shelovenie Jean