Après avoir observé une minute de recueillement en mémoire du Bâtonnier Monferrier Dorval, l’étudiant finissant Grégory Saint-Hilaire, du chef de sécurité de l’ex sénateur Youri Latortue, ainsi que tous les autres assassinats perpétrés contre les quartiers populaires ; Le président de l’Alliance pour la Libération et l’Avancement d’Haïti (ALAH) Me Reynold Georges a exigé la démission du Président Jovenel Moïse pour n’être pas en mesure d’assurer la sécurité dans le pays.
Lors d’une conférence de presse tenue ce Jeudi 29 Octobre 2020, l’ancien conseiller politique du Président Jovenel Moïse a d’abord pris pour cible le décret sur le code pénal. Selon lui, le chef de l’Etat n’a ni le droit ni la qualité pour publier un décret concernant le droit civil et pénal du peuple haïtien. C’est une violation de l’article 150 de la constitution, dit-il.
L’Ancien sénateur Reynold Georges a en outre dénoncé le décret sur la carte Dermalog, arguant qu’aucune loi n’a été votée au Parlement pour autoriser le président à annuler l’ancienne carte d’identification nationale.
D’un autre côté, il a dénoncé la manière dont le locataire du Palais National a procédé à la nomination des 9 membres du Conseil Electoral Provisoire (CEP). Pour l’ex parlementaire, ce Conseil est plutôt constitué des proches du Président pour organiser des élections frauduleuses.
Par ailleurs, Me Reynold Georges a fait savoir qu’il a entamé une action par devant la plus haute cour de justice du pays pour statuer sur ces décrets. Confiant dans le succès de sa démarche, il affirme que toutes les actions posées par ce CEP n’auront aucune force légale après la décision des juges de la cour de Cassation.
Shelovenie Jean