A l’église Sacré Cœur de Turgeau, en présence de différentes personalités publiques, les funérailles de Elias Erick Diogène alias Ricko ont été chantées en toute sérénité. L’occasion de faire l’éloge de celui a été assassiné chef de sécurité de l’ancien Sénateur Youri Latortue.
Sans langue de bois, dans son sermon de circonstance, le prête célébrant a souligné les caractéristiques du défunt. C’était un homme généreux et humaniste, dit-il. Il a profité pour dénoncer la montée de l’insécurité dans le pays qui a dû porter la vie de Ricko.
L’ Homme de Dieu lance un appel à tous les secteurs de la vie nationale pour s’unir en vue de stopper cette flambée de violences qui bat son plein dans le pays, en interpellant aussi la justice Divine pour venir en aide à la famille de Diogène.
« Ricko a été exécuté, c’est un crime d’Etat » dit Parallèlement, le leader de Ayiti An Aksyon (AAA), l’ancien sénateur de l’Artibonite Youri Latortue, présent à ces funérailles.
De son coté, le Directeur du Réseau National de Défense des Droits Humains, Pierre Espérance se dit consterné face à l’insécurité qui s’établit dans le pays. Il a dénoncé le pouvoir en place qui, selon lui, ne prend aucune mesure pour contrecarrer les gangs. Le défenseur des droits humains interpelle la population à se manifester contre les dérives du pouvoir en place.
Me André Michel, porte parole du secteur démocratique et populaire, a exprimé la solidarité de l’opposition à l’ancien sénateur Youri Latortue. Selon lui, l’assassinat de Diogène est lié à l’intimidation et à la répression politique du pouvoir en place.
Il croit ensuite, que la solution à la crise est la mobilisation constante du peuple haïtien pour provoquer le départ de Jovenel Moïse, qui sera suivi d’un gouvernement de transition de rupture qui aura pour mission d’organiser le procès Pétro-Caribe, celui relatif aux massacres perpétrés contre les quartiers populaires ainsi que des assassinats de Ricko, de Me Dorval et de Grégorie Saint-Hilaire.
Me Michel pense que le débat sur une nouvelle constitution est nécessaire, mais pas avec l’administration Moïse-Jouthe. Il a souligné que le gouvernement de transition aura à engager le débat sur la constitution et mettra le pays sur la voie des eléctions.
Shelovenie Jean
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