La semaine dernière, une réunion bilatérale s’est tenue entre les autorités haïtiennes et dominicaines pour repérer les bornes frontalières 239 et 240 et reconstruire la borne 251.
Le Directeur de Cabinet du Ministre des Affaires étrangères, Jean Claude Barthélémy à la tête d’une délégation haïtienne, a rencontré à Jimaní une délégation dominicaine conduite par Roberto Alvarez, le Ministre dominicain des Relations Extérieures pour aborder la question des bornes frontalières 239 et 240 et 251.
Au cours de cette réunion, les autorités des deux pays ont conclu sur la nécessité de faire respecter les limites déjà établies par les bornes conformément aux dispositions du protocole d’accord signé en janvier 1929 sur la délimitation de la frontière terrestre.
Il faut savoir que la borne frontalière 230 englouti à 5 mètres sous l’eau, la borne 240, lui aussi submergé à un mètre et demi et la borne 242 qui est toujours visible), déterminent la division territoriale et la souveraineté de chaque pays. Entre autres, la question de la localisation et de la reconstruction de la borne # 251 Et la poursuite des discussions au niveau technique.
Par ailleurs, les deux Chanceliers ont convenu de se rencontrer sous peu pour entériner les décisions adoptées et discuter de manière plus approfondie d’autres questions concernant les relations bilatérales.
Les chanceliers haïtien et dominicain démentent les allégations de nouvelles délimitations frontalières
Les chanceliers haïtien et dominicain ont notifié par une note de presse et sur Twitter que la rencontre bilatérale entre les deux pays n’a pas été question d’une nouvelle délimitation de la frontière. Ils ont démenti formellement les allégations de nouvelles délimitations frontalières.
Cette réunion a eu lieu dans le but de repérer les bornes frontalières 239 et 240 submergées à cause de la montée des eaux du lac Azuei, et de la reconstruction de la borne 251.
« Les limites territoriales entre la République dominicaine et Haïti ont été établies dans le Traité de la frontière haïtienne dominicaine de 1929, l’accord frontalier de 1935 et le Protocole de révision des frontières de 1936 et que ces limites entre les deux pays sont décisives, immuables et non négociables ».
J.E.J