Le lundi 5 octobre 2020, lors de la 75ème session ordinaire de l’ONU, le Ministre des Affaires Étrangères de la République Dominicaine, Roberto Álvarez, a demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de renouveler le mandat du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).
« Mon pays est extrêmement préoccupé par la profonde crise sociale, économique, sanitaire et politique que traverse Haïti. Nous demandons au Conseil de sécurité des Nations Unies de renouveler le mandat du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), compte tenu de la situation de crise que traverse le pays voisin », a déclaré Roberto Álvarez.
En outre, Roberto Álvarez a affirmé que la République Dominicaine maintiendra sa politique de collaboration avec Haïti. Cependant, « qu’il ne peut y avoir de solution dominicaine à la situation Haïtienne ». « Le Gouvernement dominicain appelle la Communauté Internationale à fournir au peuple haïtien l’aide humanitaire dont il a tant besoin et les ressources nécessaires pour pouvoir investir dans les infrastructures et dans la création d’emplois » a-t-il ajouté.
L’inquiétude de la République dominicaine
Pour le chancelier dominicain l’inquiétude de son pays c’est la crise actuelle que traverse Haïti. Puis, il a souligné la tenue des élections et l’absence de consensus sur un agenda politique commun définissant un nouveau cycle électoral. «.Pour cette raison, nous exhortons la Communauté Internationale à jouer un rôle plus actif dans l’organisation de ce processus et à étendre le mandat du BINUH, en lui fournissant également les ressources nécessaires à son bon fonctionnement».
En effet, d’après Robero Álvarez « Le BINUH doit faciliter entre les haïtiens un large pacte politique qui garantisse la tenue des élections législatives, qui est la tâche la plus urgente ».
Outre cela, le Ministre Álvarez a souligné que « les processus politiques et sociaux sur les frontières partagées ont un impact significatif sur chacune des nations. Le succès des politiques de santé ou de défense nécessite une coordination binationale. Le bon voisinage entre les deux pays ne doit jamais porter atteinte au principe du strict respect du droit international et de chacune des Nations de l’île ». Enfin, il a insisté sur le fait que le soutien de la communauté internationale et des organisations multilatérales est essentiel compte tenu de la condition actuelle d’Haïti.
J.E.J