Certains membres désignés pour le nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP) font déjà l’objet de menaces de mort, de la part des opposants aux élections prévues pour l’année prochaine. Les réseaux sociaux en font écho depuis le début de la semaine.
Port-au-Prince, Haïti. Les opposants aux élections pressent résolument la pédale de l’intimidation. Depuis le début de la semaine, les menaces de mort et les salves de dénigrements pleuvent à l’encontre des personnalités les plus influentes de la liste des désignés pour le nouveau Conseil Electoral.
En fait, ces menaces se sont intensifiées ce mercredi 16 septembre 2020, alors que le Premier Ministre, Joseph Jouthe, a confirmé la finalisation de la liste des représentants et qu’un arrêté sortira dans les prochains jours pour instituer le CEP, en vue d’organiser les prochaines joutes électorales.
Les Etats-Unis qui, de son côté encouragent la tenue des élections pour renouveler le personnel politique, indiquent qu’il y a « des conséquences pour ceux qui y font obstacle », précisant la nécessité de la formation d’un CEP capable d’assurer « un processus électoral libre et juste ».
Contactées par la rédaction, plusieurs de ces personnes ciblées par ces menaces précisent que les forces anti-démocratiques sont toujours à l’œuvre en tout temps et que ces manœuvres criminelles ne sauraient être un obstacle à leur volonté de contribuer à la consolidation de la démocratie.
Lisez aussi : « La violence ne peut pas être un mode d’expression… » hèle le Ministre de la Justice